J'étais devenu misérable et Dieu m'a sauvé

« J'étais devenu misérable et Dieu m'a sauvé. » Psaume 116. 6

Le fils prodigue
« Un homme avait deux fils ; le plus jeune dit à son père : « Père, donne-moi la part du bien qui me revient. » Alors il leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils vendit tout et partit pour un pays éloigné… »

Quand on est jeune, on a envie de vivre sa vie comme on l’entend, de faire ce qu’on veut, quand on veut et comme on veut.

Ce fils a reçu de l’argent et il a pu partir dans un autre pays pour vivre sa vie.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Il s’est bien amusé… si bien qu’il a finalement tout dépensé.

Puis « une grande famine survint dans ce pays-là ; et lui aussi commença à être dans le besoin. »

La belle vie est finie. Il n’a plus d’argent, plus d’amis, et même en travaillant, il souffre encore de la faim.

« Il alla se joindre à l'un des citoyens de ce pays-là, qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Et il désirait se remplir le ventre de la nourriture que mangeaient les porcs ; mais personne ne lui donnait rien. »

Nous recherchons la joie, le plaisir, mais nous sommes bien forcés de nous rendre compte que cette joie ne dure pas et qu'elle ne nous mène pas où nous pensions, c’est-à-dire à un bonheur durable.

Un roi avait déjà expérimenté cela :

« Quoi que mes yeux aient désiré, je ne les en ai point privés ; je n'ai refusé à mon cœur aucune joie… et voici, tout était vanité et poursuite du vent. » Écclésiaste 2. 10 et 11
Toi qui as choisi de faire ce que tu veux, toi qui t’étourdis avec tes amis, toi qui mens et triches pour arriver à tes fins, toi qui voles, toi qui vends ton corps pour de l’argent ou du plaisir… es-tu content de ton sort ? Te sens-tu satisfait et maître de ta vie ?

Cette histoire de la Bible, la Parole de Dieu, est toujours d’actualité. Tu peux la trouver dans l’évangile de Luc au chapitre 15 et à partir du verset 12.

En voici, une illustration frappante :

L’expérience de Michaël

Un jour, prétextant une course en ville, Michaël quitte la maison en prélevant de l’argent dans les économies de ses parents. Enfin la liberté ! pense-t-il.

Les semaines passent. Il jouit de son indépendance… mais l’argent s'épuise. Ses amis l’abandonnent. Le rêve se transforme en cauchemar…

Où va-t-il dormir ce soir ? Que va-t-il manger ? Va-t-il se mettre à voler ? Est-ce cela la liberté ?

Le lendemain matin, Michaël est décidé : il écrit une lettre à ses parents. « Si vous voulez bien me recevoir, malgré tout ce que j’ai fait, suspendez un linge blanc dans le jardin. Je passerai vendredi. »

Avec une angoisse mêlée d’espoir, il se met en route pour la « maison ». Son cœur bat en pensant à ses parents… et s’ils ne voulaient pas de lui après tout ce qui vient de se passer ?

Le vendredi, Michaël longe les murs du jardin. Bientôt il verra l’étendage… oui, là, il y a sept linges qui se balancent et même des draps blancs à chaque fenêtre. Ce n’est pas une permission de revenir mais une bienvenue !

De même, le jeune homme de la première histoire a vu qu’il ne lui restait qu’une seule chose à faire :

« Revenu à lui-même, il dit : « Combien d'ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi je péris ici de faim ! Je me lèverai, je m'en irai vers mon père et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d'être appelé ton fils ; traite-moi comme l'un de tes ouvriers. » »
C’est difficile de reconnaître ses erreurs, de les avouer, de demander pardon, mais c’est le seul moyen pour pouvoir repartir sur « une bonne base ».

Ce fils a d’abord reconnu son état :

« Malheur à moi ! car je suis perdu. » Ésaïe 6. 5

Puis il a fait demi-tour, c'est-à-dire qu’il a regretté ses actes, qu’il s’est repenti de les avoir faits et qu’il a refusé de continuer à vivre de cette façon-là. Il est retourné chez son père.

Si aujourd’hui, tu regrettes ce que tu as fait et que tu voudrais changer ta façon de vivre, tes proches ne te croiront peut-être pas, ou ne voudront pas de toi, mais Dieu, lui, t’attend.

« Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion ; il courut à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : « Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. » Mais le père dit à ses serviteurs : « Apportez dehors la plus belle robe, et l'en revêtez ; …puis amenez le veau gras et tuez-le… »
Dieu t’aime, il t’attend depuis longtemps et il veut faire une grande fête pour toi. Pourquoi ?
« …mangeons et réjouissons-nous, car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé. » »

Oh ! viens à Dieu en disant : « j’ai péché contre toi ». Dieu te pardonnera car Jésus, son fils, a payé à ta place le prix de tes fautes. Sur la croix, il a donné son sang, sa vie pour que tu puisses t’approcher de Dieu.

Vas-tu vivre à ta guise, en courant après des joies éphémères ? Ou veux-tu avoir la vraie liberté, être délivré de ton passé, de tout ce qui t’enlace et trouver la source de la paix et de la joie ?


L’histoire du frère du fils prodigue te sera racontée dans le prochain numéro.

Publié le 01.05.2011


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