Qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle

« Qui croit au Fils (de Dieu) a la vie éternelle. » Jean 3. 36

« COMME MOÏSE ÉLEVA LE SERPENT DANS LE DÉSERT,

ainsi il faut que le fils de l'homme soit élevé (sur la croix) afin que QUICONQUE CROIT en lui ne périsse pas mais qu'il ait la vie éternelle. » Jean 3. 14-15

Connais-tu cet épisode de l'histoire du peuple de Dieu quand, à la suite de Moïse, il traversait le grand désert de Sinaï pour se rendre d'Égypte en Canaan, le pays que Dieu leur donnait ? Ils étaient des centaines de milliers dont Dieu a pris soin chaque jour pendant 40 ans. Chaque matin il leur envoyait leur pain : la manne, petite graine blanche au goût de miel, qui se répandait autour du camp.

Mais un jour, ils se plaignent de manger sans cesse la même chose et se fâchent contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d'Égypte, pour mourir dans le désert ? Car il n'y a pas de pain et il n'y a pas d'eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable. » Nombres 21. 4 à 9 Ont-ils déjà oublié la grande délivrance de Dieu ?

Dieu permet que des serpents envahissent le camp, des petites vipères, jaunes comme le sable, dont la morsure fait aussi mal qu'une brûlure et dont on meurt en quelques minutes. Quelle terreur ! Que faire ? Ils courent vers Moïse, et se repentent de leur méchanceté : « Nous avons péché ». Moïse crie à Dieu, qui donne aussitôt le remède : « Fais-toi un serpent d'airain et mets-le sur une perche... quiconque sera mordu, et le regardera, vivra » ! Un garçon (ou une fille) vient d'être mordu... il sait qu'il va mourir. Que faire ? Qu'il regarde vite vers le serpent d'airain ! Qu'il ne se dise pas : « Ce serpent de métal peut-il vraiment me guérir ? » Ce n'était pas le serpent qui donnait la guérison, mais c'était Dieu ; il la donnait à ceux qui croyaient sa Parole et lui obéissaient.

Dieu nous a donné beaucoup plus, à toi et à moi, qui avons été « mordus » par le serpent ancien, Satan, et qui sommes en danger de mort à cause du péché commis contre Dieu : Il a donné son propre Fils. Jésus s'est laissé clouer sur le bois de la croix, « il a été meurtri pour nos iniquités (nos péchés) et par ses meurtrissures nous sommes guéris. » Ésaïe 53. 5 Vainqueur de Satan et de la mort, ressuscité, il donne la vie éternelle.

Je suis pécheur, diras-tu. Que dois-je faire ?

Regarde à Jésus, crois que c'est pour ton péché, à ta place, qu'il a souffert jusqu'à la mort, lui, le Saint Fils de Dieu, et tu seras sauvé.

COMMENT ÉLISABETH CRUT JEAN 3. 16
« Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. »

La fillette habitait Jérusalem, en Israël. Sa mère était juive anglaise et son père arménien. Sans le comprendre, Élisabeth sentait que quelque chose n'allait pas à la maison : sa mère pleurait souvent et son père ne revenait pas. Un jour, elles eurent la visite d'une dame sympathique, qui ne ressemblait pas aux gens du pays ; elle parla très longtemps avec sa maman au salon. Et avant de partir, elle demanda à Élisabeth, en souriant : « Voudrais-tu venir avec moi dimanche prochain à l'école du dimanche ? Nous passons de bons moments à chanter et à écouter des histoires de la Bible. » La petite fille fit oui de la tête. « Sois prête, je viendrai te chercher ».

Qu'ils avaient l'air heureux, les enfants qui les attendaient ce dimanche-là ! Élisabeth essaya de chanter avec eux, écouta de toutes ses oreilles l'histoire racontée.

À peine rentrée chez elle, elle demanda :

— « Maman, avons-nous une Bible ?

— Oui, je crois. »

Quand on eut trouvé le livre, la fillette chercha le verset appris ce jour-là, mais en vain.

Le dimanche suivant, le texte que les enfants répétèrent tous ensemble était JEAN 3. 16. Élisabeth était sûre de ne pas l'oublier. « Maman, s'écria-t-elle, sitôt revenue, écoute ce que j’ai appris aujourd’hui :

Car Dieu a tant aimé Élisabeth, qu'il a donné son Fils unique, afin que, si Élisabeth croit en lui, elle ne périsse pas mais qu'elle ait la vie éternelle.

N'est-ce pas merveilleux, maman ? Ça veut dire que le Seigneur Jésus m'a aimée, qu'il est mort pour moi. Il est devenu mon Sauveur aujourd'hui. Maintenant, lisons avec ton nom, maman. »

Elles se mirent à lire ensemble ce même verset. Soudain, la mère se mit à pleurer... Pauvre femme ! Elle était si malheureuse, essayant de s'occuper de ses enfants (Élisabeth avait un petit frère) et de gagner sa vie, seule... Elle ne savait pas que le Dieu d'amour voulait prendre son fardeau et diriger sa vie.

Elle était si soucieuse, si fatiguée, qu'elle tomba malade. Élisabeth pria pour sa mère et s'occupa le mieux possible de son frère. La gentille dame venait tous les jours, et la maman se remit peu à peu. Un jour, elle lui raconta comment sa fille avait lu JEAN 3. 16 en mettant leur nom, « j'étais trop occupée alors, mais depuis, j'ai eu le temps de réfléchir et maintenant je veux accepter le Seigneur Jésus. » Élisabeth ouvrit la Bible à la bonne page et lut encore une fois le verset... « Oh ! Je comprends, s'écria la maman joyeusement, Jésus m'a aimée, il est mort pour mes péchés ! »

Quelques temps après, un homme se tint à la porte... Papa ! Élisabeth courut l'embrasser et même la maman fut heureuse de son retour : « Que se passe-t-il, avez-vous une bonne nouvelle pour moi ? interrogea le père tout surpris.

— Oh ! Oui, répondit la fillette, maman et moi avons mis nos noms dans JEAN 3. 16 ».

À papa, étonné, maman expliqua tout. Il écouta en se mouchant plusieurs fois : je suis un grand pécheur, dit-il, car je connaissais JEAN 3. 16 et j'ai, un jour, accepté Jésus comme mon Sauveur, mais je n'ai ni lu la Bible ni prié depuis si longtemps ! Maintenant, si le Seigneur veut bien de moi, je vivrai pour lui. »

Quel changement ! Les jours sombres sont passés : tous les trois connaissent et aiment le Seigneur Jésus. En Égypte, où ils vivent aujourd'hui, ils invitent les enfants à venir écouter des histoires de la Bible et leur racontent comment ils ont mis leur nom dans JEAN 3. 16. Veux-tu, toi aussi, y inscrire ton nom ?

DIEU A TANT AIMÉ ……………………… QU'IL A DONNÉ SON FILS UNIQUE AFIN QUE SI ……………………… CROIT EN LUI, ……………………… NE PÉRISSE PAS, MAIS QUE ……………………… AIT LA VIE ÉTERNELLE.

Publié le 20.08.1985


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