Refuser le pardon !

Au cours d'une grave dispute, un jeune homme perdit tout son sang-froid. Il saisit un revolver, tira sur son adversaire et le tua. Il fut arrêté, jugé et finalement condamné à mort.

Il avait eu une bonne conduite, jusqu'à ce jour-là. Aussi des amis, des parents, et beaucoup de ceux qui le connaissaient présentèrent-ils des pétitions en sa faveur.

Ces requêtes décidèrent un monsieur, un chrétien, à aller le voir dans sa prison. Comme il s'approchait de lui, dans sa cellule, le prisonnier trouva qu'il avait l'allure d'un prêtre.

- Sors de là, cria le condamné. Je ne veux pas te voir ! J'en ai déjà vu sept de ton espèce. De la religion, j'en ai assez entendu à la maison.

- Une minute, jeune homme, répondit le visiteur. Je vous apporte de bonnes nouvelles, les meilleurs possibles. Laissez-moi vous en parler.

Malgré l'insistance du visiteur, le prisonnier, laissa éclater toute sa rage et refusa de l'écouter. Il le menaça même de le jeter dehors. Le cœur étreint, le visiteur s'en alla.

Quelques minutes plus tard, un gardien apparut dans la cellule.

- Eh, l'homme, sais-tu qui est venu te voir ?

- ...

- C'est le gouverneur de la province !

- Quoi ? s'exclama le prisonnier, cet homme habillé comme un prêtre, c'était le gouverneur ?

- C'était bien lui ; il avait pour toi, dans sa poche, un pardon signé. Mais tu n'as pas même voulu l'écouter !

- Donnez-moi un papier et un bic, supplia le prisonnier dans son agitation.

Il s'assit et écrivit à celui qui pouvait lui faire grâce, pour lui présenter ses excuses. Le gouverneur lut la lettre, et y porta cette mention :

« Ce cas ne me concerne plus. »

Quand vint le moment de l'exécution, on demanda au jeune homme s'il avait quelque chose à dire avant de mourir.

- Oui, répondit-il. Dites à tous les jeunes que ce n'est pas seulement pour mon crime que je meurs. Je suis un meurtrier, mais j'aurais pu vivre.

Je meurs parce que j'ai refusé le pardon qui m'était accordé.

Ami, ne vous exposez pas à dire un jour :

je suis jeté dans la perdition éternelle parce que j'ai refusé le pardon de Dieu.

Nous méritons tous la mort éternelle, car nous sommes tous pécheurs, même le meilleur d'entre nous. Mais n'y seront effectivement jetés que ceux qui auront refusé ou négligé le pardon de Dieu.

Oui, Dieu vous offre son pardon. Il peut pardonner parce que son Fils, Jésus Christ, a souffert sur la croix. Le Christ est mort, son sang a coulé ; il a supporté à votre place le châtiment auquel vous deviez être condamné. À cause de lui, Dieu est prêt à pardonner celui qui accepte sa grâce.

« Christ…lui-même a porté nos péchés en son corps sur le bois. » 1 Pierre 2. 24
« Repentez-vous… pour que vos péchés soient effacés. » Actes 3. 19
« Celui qui croit en lui n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » Jean 3. 18

Quel choix allez-vous faire ?

- Négliger ou refuser le pardon de Dieu ? Vous seriez jeté dans l'enfer, qui a été préparé pour le diable et ses anges.

- Accepter le pardon de Dieu ? Vous échapperez au jugement éternel, et vous serez pour toujours avec le Christ, votre Sauveur, dans le ciel.

« CHOISIS LA VIE AFIN QUE TU VIVES. » Deutéronome 30. 19
LE JUGE ÉTAIT-IL JUSTE ?

Un juge se mourait, un homme irréprochable. L'approche de l'éternité le plongeait dans la détresse. Devant les hommes il était parfaitement juste, mais pour Dieu il était un pécheur. Alors qu'il était sur le point de rencontrer son Créateur, sa conscience réveillée lui rappelait ses fautes et ses péchés. Jamais il ne s'était jugé lui-même de cette façon. De manière très directe, un ami lui demanda :

- Êtes-vous sauvé ?

- Non, répondit-il, en hochant la tête tristement. Bien sûr, je voudrais l'être. Mais je ne voudrais pas que Dieu fasse une erreur en me sauvant !

Pour cet homme, habitué à juger avec exactitude, sauver un coupable c'était contraire à la justice. Il se savait pécheur et croyait donc impossible que Dieu le sauve. L'ami ouvrit sa Bible et montra comment Dieu a résolu cette impossibilité sans faire d'erreur, car il désirait que tous les hommes soient sauvés : le châtiment mérité par le pécheur, quelqu'un l'a subi, définitivement. Donc Dieu n'abandonne rien de sa justice. Il est maintenant tout à fait libre de pardonner au pécheur qui vient à lui, et libre de lui montrer tout son amour.

Qui a subi le châtiment à la place du pécheur ? C'est Jésus Christ, le Fils de Dieu !

« Le Christ Jésus que Dieu a présenté… afin de montrer sa justice… en sorte qu'il soit juste en justifiant celui qui est de la foi de Jésus. » Romains 3. 24-26
ON DIT QUE ÇA N'EXISTE PLUS... !

Dieu, le Dieu de la Bible, existe-t-il encore ? Ne sommes-nous pas une partie de dieu ; ou peut-être l'homme est-il dieu ! — Le diable est-il un être réel ou imaginaire ? Certains le nient, d'autres l'adorent. — Le mal, à notre époque, qu'est-ce que c'est ? Chacun peut bien faire ce qui lui plaît. — Se sentir coupable, quelle sorte de sentiment est-ce ? Nous ne pouvons tout de même pas être tenus pour coupables d'agir selon notre nature. — Et l'enfer ? Un « style d'enfer », ou un « jeu d'enfer », ça donne l'idée d'une activité fougueuse et joyeuse, et non celle d'une souffrance sans fin.

Erreurs tragiques ! Aveuglement stupéfiant ! Voilà les réalités capitales présentées sous un masque aimable, ou niées ; les mots qui les représentent devenus inoffensifs. Le chemin est tout fleuri, on le rend attrayant ; mais il mène toujours à la perdition. Mensonge, hypocrisie, fatale tromperie ! La vérité, lisez-la dans la Bible :

« Les fous se moquent du péché. » Proverbes 14. 9

« Tout le monde (est) coupable devant Dieu. » Romains 3. 19

« afin que vous compreniez que moi je suis le Même : avant moi aucun Dieu n'a été formé, et après moi il n'y en aura pas d'autre. » Ésaïe 43. 10
« Celui qui est appelé diable et Satan, celui qui séduit la terre habitée tout entière. » Apocalypse 12. 9
« Lui a été meurtrier dès le commencement… il est menteur. » Jean 8. 44
« Si quelqu'un n'était pas trouvé écrit dans le livre de vie, il était jeté dans l'étang de feu. » Apocalypse 20. 15

Publié le 20.08.1993


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